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Aidant familial ou naturel : comprendre le rôle du proche aidant et son fonctionnement

Contenu mis à jour le 27/11/2023 - Partager l'article
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Vous assistez l’un de vos parents âgés ou votre conjoint handicapé pour ses soins, l’organisation de sa vie quotidienne ou encore ses tâches domestiques. Y a-t-il des démarches à réaliser pour faire reconnaître votre statut d'aidant familial ? À quelles aides et rémunération pouvez-vous prétendre ? Quelles solutions avez-vous pour passer le relais, de façon occasionnelle ou permanente, afin de vous préserver ?

Aidant familial ou naturel
  • Qu’est-ce qu’un aidant familial ?

    Les situations de dépendance sont courantes et les membres de la famille sont naturellement les premières personnes sollicitées pour prendre soin d’un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap et le maintenir à domicile. L’aidant familial est défini en fonction de son rôle et de son lien familial avec la personne qu’il aide.



    Quel est le rôle de l’aidant familial ?


    Un aidant familial est un membre de la famille qui aide une personne dépendante à réaliser les tâches de la vie courante : ménage, courses, toilette, etc. Cette forme de soutien participe donc au maintien à domicile d’une personne ayant besoin d’une présence régulière.

    Le rôle d’aidant s’applique plus précisément à celui qui « vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne » à une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap (loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (ASV)(1) ayant modifié le Code de l’action sociale et des familles).



    Qui peut prendre le rôle de l’aidant familial ?


    L’aidant familial est un membre de la famille, qui peut être :

    • le conjoint, le partenaire lié par un pacte civil de solidarité (PACS) ou le concubin ;

    • un ascendant (parent) ou un descendant (enfant) ;

    • un collatéral (frère, sœur, etc.).



    Qui peut bénéficier d’un aidant familial ?


    Toute personne en perte d’autonomie ou en situation de handicap peut demander le soutien d’un aidant familial. De même, tout membre de la famille peut proposer ses services en tant qu’aidant. Il n’y a pas de critères spécifiques. Cependant, des contraintes s’appliquent d’elles-mêmes en fonction de la profession, de la domiciliation et de la disponibilité des membres de la famille.

    Si aucun membre de la famille n’est disponible, ou très peu, la personne dépendante peut recourir aux services de professionnels, comme les aides à domicile ou les auxiliaires de vie.



    Quelle différence entre un aidant familial et un aidant naturel ?


    Un aidant familial est une personne qui soutient un membre de sa famille (ascendant, descendant, collatéral, etc.), tandis qu’un aidant naturel est une personne qui n’a pas de lien de parenté avec la personne aidée. Il peut ainsi s’agir d’un proche ami ou d’un voisin. Quoi qu’il en soit, les aidants familiaux et les aidants naturels sont tous deux considérés comme des proches aidants.

  • Comment devenir aidant familial ?

    Les aidants familiaux le deviennent souvent par la force des choses, quand une personne de leur famille ne peut plus être autonome en raison de son âge avancé, d’une maladie ou d’un handicap. Ce rôle implique souvent un changement de vie, dont il faut bien évaluer l’envergure.


    S’auto-évaluer



    Prendre soin d’un proche paraît une solution évidente quand celui-ci ne peut plus vivre de manière autonome. Mais, au-delà des tâches quotidiennes (ménage, courses, préparation de repas, etc.), cette mission peut très largement déborder sur votre propre emploi du temps, votre vie personnelle et votre vie professionnelle.

    Avant de vous investir pleinement dans ce rôle, il est donc important d’évaluer le temps et l’énergie que vous serez en mesure d’accorder à votre proche. Travail à plein-temps, temps de déplacement, enfants à charge sont autant de critères qui vont peser dans la balance, face aux besoins d’une personne qui varieront en fonction de ses conditions de santé, ou du type de maladie ou du niveau de handicap dont elle est atteinte.


    Se former



    De nombreuses formations gratuites existent aujourd’hui pour apporter certaines compétences requises aux personnes qui ont le projet de devenir aidant familiaux, ou qui le sont déjà.

    Les thématiques de formation sont variées : gestes de premiers secours, organisation des journées et des visites, coordination avec l’équipe soignante, aide psychologique pour les personnes isolées, etc.

    Ces formations concernent le bien-être du proche dépendant, mais aussi celui de l’aidant familial, dont la charge de travail et la charge mentale peuvent être parfois très lourdes. Anticiper les situations délicates et complexes est essentiel pour le bien-être de tous.



    Les démarches à suivre



    Professionnels de santé et associations spécialisées proposent des formations adaptées aux besoins de la maladie et du contexte. France Parkinson, l’Association française des aidants (AFA), la Compagnie des aidants ou France Alzheimer proposent ainsi des cours en ligne gratuits. La Croix-Rouge ou la Protection Civile forment également aux premiers secours.

  • Quel est le statut juridique d’un aidant ?

    Vous êtes proche aidant de fait, mais comment obtenir le statut d’aidant familial ? Aucune démarche ou déclaration officielle n’est nécessaire. Si vous devez demander des aides financières ou des congés, il vous suffira simplement de produire les justificatifs relatifs à la dépendance de la personne aidée.

  • Quelle rémunération pour un aidant familial ?

    Dans certains cas, un dédommagement ou une rémunération au titre du rôle d’aidant familial peuvent être versés si la personne aidée reçoit une allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou une prestation de compensation du handicap (PCH).



    Comment dédommager un proche aidant ?



    Si votre proche aidé bénéficie de la PCH, il peut en utiliser une partie pour vous dédommager en tant qu’aidant familial, sur la base d’un montant fixé à l’heure.

    La PCH est allouée à la personne qui rencontre de graves difficultés pour réaliser ses activités du quotidien. Cette aide, versée par le Conseil départemental, finance les dépenses liées au maintien de l’autonomie.



    Quel est le salaire d’un aidant familial et comment peut-il être versé ?



    Votre proche vous emploie en tant qu’aide à domicile et vous verse une rémunération pour votre rôle d’aidant familial ? Votre embauche doit être déclarée auprès de l’URSSAF et respecter les obligations fixées par le Code du travail (signature d’un contrat, émission de bulletins de paie, règlement de cotisations sociales, etc.). Pour plus de simplicité, la personne aidée peut recourir au chèque-emploi service universel (CESU) pour vous rémunérer.

    Vous ne pouvez toutefois pas être salarié de la personne aidée si celle-ci reçoit l’APA et s’il s’agit de votre conjoint, concubin ou partenaire de PACS. Mais un dédommagement prévu par la PCH est envisageable si votre proche en est bénéficiaire.

  • Existe-t-il des aides pour les aidants familiaux ?

    Concilier sa vie personnelle, son activité professionnelle et son rôle d’aidant familial n’est pas toujours aisé et demande beaucoup d’organisation. Quelles sont alors les solutions pratiques mises en place pour accompagner les aidants ?

    Plusieurs dispositifs ayant pour objectif d’encourager le maintien à domicile se multiplient pour apporter des aides aux aidants familiaux :

    • le droit au répit ;

    • le congé de proche aidant ;

    • les aides financières (AJAP, AJPP) ;

    • le droit à la formation ;

    • les groupes d’écoute ;

    • l’assistance psychologique et administrative.


  • Quels sont les avantages à devenir aidant ?

    Prendre soin d’un proche en difficulté et lui assurer le confort d’un maintien à domicile est certainement la première satisfaction d’un aidant. Les prestations financières allouées pour soutenir les aidants valorisent ce choix, tout en permettant à ces derniers d’être reconnus, socialement et économiquement.

    Le statut d’aidant familial ouvre aussi un droit à l’allocation chômage et, dans certains cas, une affiliation gratuite au régime général de l’assurance vieillesse.

  • Quels sont les risques à devenir aidant ?

    Devenir aidant familial signifie bouleverser sa propre vie personnelle, professionnelle et sociale. Or, il peut être difficile de combiner toutes ces exigences au sein d’un agenda déjà bien rempli. Le manque de temps, la fatigue, le stress ou la perte de revenus seront les conséquences directes de cette nouvelle activité. L’isolement, la solitude et le manque de reconnaissance peuvent aussi se faire sentir graduellement et risquer un burn-out.

    Une autre conséquence à ne pas négliger est celle de l’évolution des rapports avec le reste de votre famille, qui peut ne pas être aussi présente que vous ou vous reprocher votre statut si vous êtes salarié. Enfin, si vous devez réduire ou arrêter votre activité professionnelle, cela peut pénaliser votre évolution de carrière.

  • Aidant familial : comment se préserver ?

    Le rôle d’aidant familial ou naturel nécessite bien souvent un investissement important de la part du proche aidant. Pour maintenir sa santé mentale et physique, il lui est nécessaire de pouvoir prendre du recul et de savoir passer le relais à des professionnels, si la situation devient trop difficile.


    Les solutions de répit et d’accompagnement



    Droit au répit et congés spéciaux autorisent les aidants à se reposer, avoir du temps libre, voire s’absenter. En ce qui concerne les solutions de répit et d’accompagnement existantes, elles consistent en :

    • un hébergement temporaire en famille d’accueil ou en maison de répit ;

    • un relais à la maison grâce au système d’assistance à la personne, d’aide à domicile de nuit, ou de répit à domicile ;

    • des vacances adaptées, permettant de voyager avec un proche en situation de handicap ;

    • l’accueil en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ;

    • etc.



    Pour en savoir plus sur les solutions d’assistance à votre disposition, renseignez-vous sur :



    La téléassistance ou télésurveillance



    La téléassistance et la télésurveillance sont des technologies utiles et efficaces pour renforcer la protection et la sécurité d’une personne dépendante, tout en rassurant ses proches.

    La téléassistance correspond à un équipement qui relie, grâce à un bracelet ou une montre électronique par exemple, la personne dépendante à des opérateurs professionnels formés aux situations d’urgence et disponibles 24 h/24. Ainsi, en cas de chute ou d’autre accident de la vie quotidienne, une alerte est déclenchée automatiquement ou manuellement. L’alarme peut aussi être connectée à votre téléphone.

    Quant à la télésurveillance, elle apporte une sécurité supplémentaire en permettant une surveillance visuelle des mouvements dans le logement (protection contre les intrusions, effractions et agressions).

  • FAQ – Vos questions sur les aidants familiaux

    Retrouvez les réponses aux questions que vous vous posez sur les aidants familiaux.



    Comment dédommager un proche aidant ?



    En tant que salarié aidant, vous avez le droit de demander un congé de proche aidant, sous la forme d’un congé sans solde ou d’un temps partiel, d’une durée limitée.

    Afin de compenser votre perte de salaire, vous pouvez dans certains cas bénéficier de l’allocation journalière du proche aidant (AJPA).

    Si la personne dépendante reçoit une allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou une prestation de compensation du handicap (PCH), elle peut, sous conditions, utiliser ces aides pour vous salarier ou vous dédommager.



    Quelle retraite pour un aidant familial ?



    Votre statut d’aidant familial peut, sous certaines conditions, vous ouvrir des droits gratuitement auprès de l’assurance vieillesse des aidants (AVA), auparavant appelée assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF). La caisse d’allocations familiales (CAF) ou la mutualité sociale agricole (MSA) cotise à votre place pour valider vos trimestres de travail en tant qu’aidant. Il vous suffit pour cela de remplir le formulaire Cerfa n° 14104*01.



    Comment se déclarer aidant d’un proche ?



    Aucune déclaration ou démarche administrative n’est nécessaire pour être reconnu comme aidant d’un proche. Vous devrez uniquement fournir certains justificatifs à l’appui de toute demande d’aides financières ou de congés spécifiques.



    Quels sont les avantages fiscaux pour un aidant familial ?



    Afin d’encourager le maintien à domicile des personnes âgées et en perte d’autonomie, de nombreux avantages fiscaux existent.

    Vous bénéficiez d’un crédit d’impôt de 50 % pour l’emploi d’une aide à domicile, ainsi que d’un crédit d’impôt de 25 % pour l’installation d’équipements d’accessibilité en vue du maintien à domicile d’un proche.

    Si un parent aidé habite chez vous ou si vous participez à des frais d’hébergement en EHPAD, vous pouvez aussi déduire une pension alimentaire. Il en est de même pour une personne autre que vos parents ou beaux-parents, qui est âgée de plus de 75 ans, pour laquelle vous pouvez déduire des frais d’accueil.



    Est-ce que les assureurs peuvent aider ?



    Les compagnies d’assurance ont développé des produits et des services pour améliorer les aides et le confort des personnes dépendantes et de leur aidant. Des garanties spécifiques incluses dans les contrats de Santé ou de Prévoyance prévoient alors un accompagnement psychologique, des cellules d’écoute, un soutien administratif, le relais auprès du proche aidé en cas d’hospitalisation de l’aidant, l’organisation d’une aide à domicile, la livraison de repas ou de médicaments, l’aménagement et la sécurisation du logement de la personne en difficulté, etc.

Assuré Groupama

Nous vous proposons des garanties et services spécifiques pour vous accompagner dans votre quotidien. Avec l’assurance dépendance de Groupama, votre proche âgé profite d’un soutien financier et logistique en cas de perte d’autonomie, même partielle (à partir du niveau GIR 3 de la grille AGGIR). Vous êtes également guidé par nos conseillers dans les diverses formalités à réaliser en tant qu’aidant familial.

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(1) Loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement.
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