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Ménage, courses, préparation de repas, soins à domicile… Aider un proche recouvre de nombreuses tâches qui viennent s’ajouter à celles de son propre foyer. C’est une charge au quotidien, avec des contraintes souvent fortes par rapport à la vie personnelle, la vie sociale et la vie professionnelle.
Pour les personnes malades, vieillissantes ou handicapées, il existe des contrats d'assurance pour pallier la survenue progressive de la dépendance et subvenir à leurs besoins quotidiens. Pour l’aidant familial, ou aidant naturel, des mesures spécifiques ont également été mises en place pour faciliter ce rôle fondamental.
Le congé de proche aidant qui a succédé au congé de soutien familial, peut être octroyé si vous assistez une personne handicapée, âgée ou en perte d’autonomie (un membre de votre famille ou un ami). Il vous permet de prendre un congé sans solde ou de mettre en place un temps partiel sur une durée limitée. Vous pourrez dans certains cas percevoir l’Allocation journalière du proche aidant (AJPA) pour compenser la perte de salaire.
Le droit au répit est primordial pour permettre au proche aidant de se reposer et éviter l’épuisement. Cette mesure permet aux aidants de « prendre un temps de repos en finançant l’accueil de la personne aidée dans une structure adaptée à ses besoins ». Le droit au répit inclut :
L’accompagnement de la personne à domicile grâce à des auxiliaires de vie ;
Des vacances ou « séjours répit » proposés par des associations ou des organismes ;
L’accueil en hébergement temporaire ou chez une famille agréée.
L’aide au répit est incluse dans un plan d’aide réalisé lors d’une évaluation à domicile par une équipe médico-sociale. Elle est ensuite financée par l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), une allocation qui aide les personnes en perte d’autonomie à payer les dépenses nécessaires pour rester vivre à domicile, en résidence autonomie ou en accueil familial.
À savoir
En France, 11 millions de personnes sont « aidantes » d’un proche(1). Les aidants sont des membres de la famille dans plus de 80 % des cas et plus de la moitié des aidants sont des femmes(2).
Si vous êtes aidant familial employé par la personne dont vous vous occupez, vous bénéficiez des droits prévus par le Code du travail et notamment de congés payés, soit 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif.
Le congé de solidarité familiale autorise des temps d’absence pour aider un proche ou une personne en fin de vie, c’est-à-dire en phase avancée ou terminale d’une maladie.
Ce congé peut être pris de manière continue ou fractionnée, à temps plein ou à temps partiel. La durée du congé est fixée par la convention collective ou l’accord d’entreprise dont relève l'entreprise où vous travaillez. Sinon, elle est de trois mois, renouvelable une fois.
Le congé de solidarité familiale n’est pas rémunéré, mais l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (Ajap) peut être versée dans certains cas.
Si vous avez un enfant âgé de moins de 20 ans dont la santé (maladie ou accident grave, handicap lourd) demande des soins médicaux et nécessite votre présence, vous avez le droit de demander un congé de présence parentale. Ce congé n’est pas rémunéré, mais peut donner lieu à une allocation journalière de congé de présence parentale (AJPP). Il ne peut excéder une période de 310 jours ouvrés. A ne pas confondre avec le congé parental qui est un droit ouvert à tous les employés ayant au moins 1 an d'ancienneté dans l'entreprise à la date de naissance d’un enfant.
Assuré Groupama
Avec l’assurance dépendance Groupama, vous bénéficiez de services de conseils et d’orientation. Dès votre souscription, vous pouvez y recourir si vous avez dans votre famille un parent dépendant ou si vous aidez un membre de votre famille âgé de 75 ans ou plus, même s’il n’est pas reconnu dépendant.
Grâce à la loi Montchamp de 2005, les aidants peuvent bénéficier de formations appropriées pour mieux connaitre leur rôle et les besoins spécifiques adaptés à la personne à soutenir. Elles permettent d’agir plus efficacement tout en se protégeant et en préservant son bien-être.
Quels sont les gestes des premiers secours ? Quels types de soins apporter ? Comment accompagner psychologiquement un proche ? Comment intégrer ce rôle dans sa vie personnelle et professionnelle ?
Autant de questions qui peuvent s’accumuler au fur et à mesure de votre expérience et qu’il est préférable d’anticiper pour ne pas être dépassé par la situation.
Les organismes comme la Croix-Rouge ou la Protection Civile proposent des cours pour former les aidants aux premiers secours. Des associations comme l’Association française des aidants AFA) ou France Alzheimer offrent aussi des cours en ligne gratuits pour des formations plus larges : favoriser la communication avec le proche ou les relations avec les professionnels, ou comment concilier sa vie personnelle avec son activité d’aidant.
La Compagnie des aidants offre également de multiples informations et un réseau d’entraide pour soutenir les aidants. La compagnie propose par ailleurs une formation en ligne entièrement gratuite. Ce type de plateformes existe un peu partout en France. Pour contacter l’organisme le plus proche de chez vous, consultez l’annuaire des points d’information locaux.
Le ministère des Solidarités et de la Santé a publié une série de fiches-repères réunissant de nombreuses informations essentielles pour le soutien et l’accompagnement des aidants. Elles détaillent les aides disponibles et les démarches pour les obtenir tout en offrant d’autres informations utiles.
En tant qu’aidant familial, vous pouvez tout à fait devenir salarié de la personne que vous aidez. La rémunération est calculée selon un forfait horaire et est réglée en chèque CESU. Employeur et employé doivent se déclarer sur le site CESU de l’Urssaf. Il est tout à fait possible de cumuler cet emploi avec une autre activité professionnelle.
D’autres aides financières sont disponibles, comme la prise en charge en cas d’hospitalisation de l’aidant : elle est octroyée dès lors que votre présence est indispensable au chevet du proche dépendant. Cette aide peut aller jusqu’à 992 € au-delà des plafonds de l’APA.
À savoir
Pour plus d’information, contactez le CLIC, Centre local d’information et de coordination de votre département, qui favorise le maintien à domicile des personnes dépendantes ou en perte d’autonomie, et l’accompagnement social ou médical. Trouvez le centre proche de chez vous.
Parmi les aides de l’État figurent des avantages fiscaux. Vous pouvez ainsi déduire de vos impôts une pension alimentaire (hébergement et nourriture) si votre proche (parents ou beaux-parents) habite chez vous et ne dispose pas de ressources suffisantes, ou si vous participez aux frais d’hébergement en EHPAD (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Pour une personne autre que vos parents ou beaux-parents, et âgée de plus de 75 ans, vous pouvez déduire des frais d’accueil.
De même, si vous financez le maintien à domicile d’un proche, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 % pour l’emploi d’une aide à domicile, et d’un crédit d’impôt de 25 % pour l’installation d’équipements d’accessibilité.
Votre assureur est peut-être aussi en mesure de vous aider ! En vous proposant une aide aux aidants familiaux lorsque vous aidez un de vos proches qui devient dépendant, dès que vous êtes vous-même assuré, et tant que vous êtes en bonne santé.
Les services d’accompagnement et de prévoyance comprennent généralement :
Un soutien dans les démarches administratives et une aide à la recherche d’établissements spécialisés ;
La recherche d’un ergothérapeute spécialisé pour donner les bons conseils dans les aménagements du domicile de la personne dépendante ;
Des conseils et informations sur la dépendance, mais aussi sur les formations aux gestes et postures nécessaires pour s’occuper d’un proche dépendant ;
La recherche de groupes de parole ;
Un soutien psychologique ;
Un service de téléassistance 24h/24, 7j/7.
À savoir
La Complémentaire santé solidaire (ex-CMU-C) ne procède pas au remboursement de l’ostéopathe, sauf pour la consultation avec un médecin ayant une spécialité en ostéopathie.
Prévoyance
En cas de perte d’autonomie, vous ou la personne que vous aidez, bénéficiez d’un soutien financier et de prestations d’assistance pour faciliter au maximum le maintien à domicile.
Mentions légales et informatives
Pour les conditions et les limites des garanties et des services présentés, se reporter au contrat ou voir auprès de votre conseiller Groupama.
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