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Le cancer est susceptible de toucher divers organes ou tissus dans le corps. Il peut être d’origine héréditaire ou se déclarer suite à l’exposition à des facteurs comme le tabagisme, une infection, des radiations, etc. Le cancer est parmi les principales causes de mortalité. Avec les progrès thérapeutiques, le risque d’en décéder a toutefois notablement diminué. Plus la présence de cellules anormales est détectée tôt, plus il y a de chances que la maladie puisse être traitée avec succès. En ce sens, le dépistage du cancer est un acte essentiel.
Le dépistage correspond à la recherche d’une maladie chez des personnes en apparente bonne santé. Le but est de réaliser un diagnostic à un stade précoce, avant même qu’un symptôme soit observé. Le dépistage est le meilleur moyen de contrer le cancer. En cas de tumeur maligne (prolifération incontrôlée de cellules cancéreuses), il assure au patient de recevoir des soins suffisamment tôt. Cela augmente les chances d’éliminer les cellules anormales et d’obtenir la guérison.
Le coût du dépistage du cancer est pris en charge par l’Assurance maladie obligatoire (Sécurité sociale, MSA) et l’assurance mutuelle santé (ou complémentaire santé), selon la situation et dans la limite du contrat souscrit.
Le dépistage du cancer peut prendre la forme de campagnes nationales de prévention santé, auxquelles sont systématiquement conviées à participer des catégories de la population. En France, le dépistage organisé du cancer existe pour le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer du col de l’utérus.
Le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez la femme. Détecté et traité tôt, il guérit dans 90% des cas(2). Le principal facteur de risque est l’âge : près de 80% des cancers du sein concernent des personnes de plus de 50 ans(2).
Le dépistage organisé du cancer du sein se fait via une mammographie (radiographie du sein).
Le cancer colorectal (du côlon et du rectum) est le troisième cancer le plus courant chez l’homme, et le deuxième chez la femme(2). Il apparaît le plus souvent après 50 ans(2).
Le dépistage organisé du cancer colorectal consiste en la réalisation d’un test immunologique de recherche de sang dans les selles.
En pratique :
après réception d’une lettre d’invitation, le test de dépistage du cancer du côlon et du rectum se commande en ligne ou se retire auprès du médecin ;
vous prélevez un échantillon de selles à votre domicile à l’aide du kit reçu, vous glissez le tube contenant l’échantillon dans l’enveloppe fournie et vous postez cette enveloppe ;
le laboratoire analyse les selles et vous transmet ses résultats sous 3 jours ouvrés en ligne et sous 15 jours ouvrés par courrier(3).
En cas de test positif, une coloscopie est prescrite (observation de l’intérieur du côlon à l’aide d’une petite caméra, sous anesthésie). Dans plus de la moitié des cas, la coloscopie ne met en évidence aucun cancer(2).
Le cancer du col de l’utérus est un autre cancer pouvant affecter la femme. Il est principalement dû à une infection persistante par le papillomavirus humain (ou HPV). Son évolution est lente : la maladie apparaît habituellement plus de 10 ans après le début de l’infection par le virus(2).
Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus nécessite un frottis du col de l’utérus. Selon l’âge de l’assurée, les cellules prélevées font l’objet d’un examen cytologique ou d’un test de détection des virus HPV à haut risque.
À savoir
Des stratégies de dépistage personnalisées peuvent être proposées par le médecin aux personnes qui sont particulièrement à risque. Pour le cancer du sein, des examens de dépistage peuvent être conseillés de façon renforcée, avec la réalisation d’une échographie ou d’une IRM en plus de la mammographie. Pour le cancer colorectal, le suivi par un gastro-entérologue et la réalisation périodique de coloscopies peuvent être recommandés.
Le médecin traitant ou un médecin spécialiste peuvent prescrire des examens de dépistage d’autres cancers en fonction de la situation individuelle.
Un dépistage du cancer du poumon par scanner thoracique peut être proposé de façon individualisée aux personnes à risque. Par exemple : les personnes ayant fumé au moins un paquet par jour sur les 20 dernières années(4).
Les personnes à risque sont incitées à consulter chaque année un dermatologue, qui procède à la détection des mélanomes cutanés par un examen visuel.
Le dépistage du cancer du pancréas, du foie ou de l’estomac peut être proposé en présence de facteurs héréditaires, de diabète, d’obésité, de consommation d’alcool ou encore d’inflammation chronique.
Le médecin peut demander des examens de recherche du cancer de la thyroïde face à des symptômes comme des ganglions enflés dans le cou ou une modification de la voix.
Le cancer de la prostate est le cancer dont l’incidence est la plus élevée chez l’homme(2). La fiabilité du dépistage du cancer de la prostate est toutefois discutée. C’est pourquoi, en France, aucun plan de dépistage généralisé n’est en place. Vous pouvez choisir de vous faire dépister de façon individuelle après vous être renseigné auprès de votre médecin.
Le dépistage du cancer de la prostate est possible via :
Le toucher rectal ;
Le dosage sanguin du taux de PSA (une protéine produite par la prostate).
Il n’existe pas de démarche standardisée pour le dépistage du cancer des testicules. Celui-ci touche principalement les hommes de 30 à 34 ans(5). La plupart du temps, les hommes se dépistent par autopalpation. S’ils décèlent une masse dure dans un de leurs testicules, le médecin cherchera à poser un diagnostic. Pour cela, des examens comme une échographie scrotale pourront être prescrits.
Il n’y a pas à proprement parler de dépistage du cancer des ovaires. Une échographie de l’abdomen et/ou une IRM sont pratiquées pour diagnostiquer la maladie en cas de symptômes évocateurs.
Comme évoqué au fil de cet article, le dépistage du cancer peut associer différents gestes techniques :
un examen clinique : toucher rectal pour le cancer de la prostate, surveillance des grains de beauté suspects par le dermatologue, etc.
un examen d’imagerie médicale : mammographie pour le cancer du sein, scanner thoracique à faible dose pour le cancer du poumon, etc.
un examen biologique : dépistage du cancer par prise de sang (dosage des marqueurs tumoraux), par analyse d’urine, par biopsie, etc.
L’âge auquel faire un dépistage du cancer dépend du type de pathologie.
Le dépistage organisé du cancer du sein s’adresse à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans ne présentant pas de symptôme et n’ayant pas de facteur de risque autre que leur âge(2). Si vous êtes concernée, vous recevez tous les deux ans un courrier d’invitation à vous faire dépister(2).
Le dépistage organisé du cancer du côlon et du rectum s’applique à tous les individus de 50 à 74 ans asymptomatiques et sans facteur de risque autre que l’âge(2). Les personnes visées reçoivent tous les deux ans une invitation à se faire dépister(2).
Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus est proposé aux femmes âgées de 25 à 65 ans(2).
Entre 25 et 29 ans(2) : le test prend la forme d’un examen cytologique des cellules prélevées, à raison de deux premiers tests réalisés à un an d’intervalle, puis d’un autre après 3 ans(2).
Entre 30 et 65 ans(2) : un test de détection des virus HPV à haut risque est utilisé pour dépister le cancer, à raison d’un test 3 ans après le dernier examen cytologique normal, puis d’un test tous les 5 ans(2).
Pour les dépistages individuels (cancer du poumon, de la prostate, etc.) : votre médecin vous indiquera les recommandations selon votre situation.
Les tests de dépistage des cancers du gouvernement (dépistages organisés) s’effectuent :
chez un radiologue agréé de votre département pour le cancer du sein ;
chez un gynécologue, une sage-femme ou un médecin généraliste pour le cancer du col de l’utérus ;
à domicile pour le cancer colorectal.
Pour bénéficier de dépistages individualisés, consultez votre médecin traitant. Il vous prescrira les examens nécessaires et vous dirigera au besoin vers un médecin spécialiste.
Les dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colorectal sont gratuits : ils sont totalement pris en charge par l’Assurance maladie obligatoire (Sécurité sociale ou la MSA).
Pour le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, l’Assurance maladie obligatoire prend en charge à 100% l’analyse de l’examen cytologique et le test HPV. Le remboursement du gynécologue ou de la sage-femme pour la réalisation du frottis se fait selon les modalités habituelles, par le régime obligatoire et la mutuelle santé.
Dans le cadre d’un dépistage individuel, certains examens peuvent être remboursés à 100% par l’Assurance maladie obligatoire, notamment si vous êtes en affection longue durée (ALD) après un antécédent personnel de cancer. Si un ticket modérateur ou des dépassements d’honoraires s’appliquent, ils peuvent faire l’objet d’un remboursement par l’assurance mutuelle santé, dans la limite des garanties souscrites.
Les réflexes suivants peuvent favoriser la détection précoce des cancers.
Certaines femmes ont davantage de risque de développer un cancer du sein, notamment celles qui ont des antécédents familiaux. En outre, vous êtes plus à risque pour le cancer du côlon s’il y a des antécédents de cancer colorectal chez vos parents, frères ou sœurs, ou si vous êtes atteint d’une maladie chronique de l’intestin comme la maladie de Crohn.
Fumer et boire de l’alcool, pratiquer peu d’activité physique et ne pas se protéger du soleil sont d’autres facteurs de risque du cancer.
En dehors des examens de dépistage du cancer du sein, il est recommandé de vous palper régulièrement la poitrine. Si vous remarquez un symptôme comme une grosseur, une rétraction d’un mamelon ou un écoulement anormal, consultez rapidement votre gynécologue.
Pour les cancers de la peau : réalisez périodiquement une autosurveillance de vos grains de beauté et consultez au moindre doute (grain de beauté très foncé, bosselé, qui grossit visiblement, etc.).
Pour les cancers de la cavité buccale : consultez si vous repérez dans votre bouche des ulcérations qui ne guérissent pas, si vous avez des difficultés à avaler, une voix qui devient rauque, etc.
Bien manger et suivre les bons conseils pour améliorer votre santé est primordial. En restant en bonne santé générale, vous pourrez repérer plus rapidement et plus efficacement les symptômes anormaux.
Consultez périodiquement votre médecin pour faire des bilans de santé, qui sont l’occasion d’évoquer le sujet des dépistages personnalisés. Pour les femmes, un suivi gynécologique annuel est important.
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