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Rhume, maux de tête, mal de gorge, toux sèche ou grasse : ces troubles peuvent vous amener à prendre un médicament sans solliciter l’avis de votre médecin traitant ou d’un professionnel de santé. Si l’automédication peut s’avérer utile pour remédier aux petits maux du quotidien et aux symptômes bénins, elle comporte des risques et implique des règles à suivre. Voici un guide pratique de l’automédication et de son bon usage.
Vous avez recours à l’automédication lorsque vous utilisez des médicaments pour soigner des symptômes ou une pathologie sans prendre d’avis médical. Il peut s’agir de médicaments en vente libre que vous décidez de vous autoadministrer. Il peut aussi être question de traitements sur ordonnance dont vous disposez dans votre armoire à pharmacie familiale, qui vous ont été prescrits dans le cadre d’une maladie antérieure ou chronique.
À savoir
Les médicaments vendus sans ordonnance achetés dans une optique d’automédication ne sont jamais remboursés par l’Assurance maladie obligatoire (Sécurité sociale, MSA). Certains médicaments à prescription médicale facultative peuvent être pris en charge par l’Assurance maladie obligatoire et la mutuelle santé (ou complémentaire santé) s’ils ont été prescrits par un médecin.
L’automédication présente plusieurs avantages.
L’automédication peut faire disparaître rapidement les symptômes des maladies bénignes et en prévenir les éventuelles aggravations. Elle vous évite d’avoir à vous rendre chez le médecin.
L’automédication trouve son avantage en cas de maux bénins ou passagers, pour lesquels un avis médical n’apparaît pas nécessaire. La prise d’un traitement en vente libre vous permet de soulager en toute autonomie les symptômes liés à un mal de tête, à un rhume ou à des troubles digestifs.
La prise de médicaments sans avis médical n’est pas une pratique anodine. Même les préparations en vente libre contiennent des substances actives qui vont avoir une influence sur votre organisme. Le recours à l’automédication s’accompagne ainsi de risques et de limites.
Le surdosage est l’un des dangers de l’automédication. Il peut aboutir à l’apparition d’effets indésirables plus ou moins importants, voire à la toxicité du médicament.
Le risque d’interaction médicamenteuse peut se traduire par la modification ou l’annulation de l’effet de certains des médicaments employés.
Le recours à des médicaments inadaptés suite à un autodiagnostic erroné de la maladie peut entraîner une inefficacité du traitement. Le risque d’utilisation non éclairée et de méconnaissance des ingrédients peut occasionner une réaction allergique ou l’aggravation d’une pathologie existante.
L’automédication peut réduire ou effacer les symptômes d’une maladie non diagnostiquée. Elle peut amener à différer une consultation qui permettrait au médecin de déceler une pathologie plus grave.
Les médicaments couramment utilisés en automédication sont ceux en vente libre. Il en existe deux types :
Les médicaments en accès direct, disponibles en libre-service dans les rayons des pharmacies (crèmes ou pastilles à base de plantes, solutions homéopathiques, etc.) ;
Les médicaments à prescription médicale facultative, qui peuvent vous être délivrés que vous ayez une ordonnance ou non. Hormis certaines références, ces traitements ne sont pas proposés en libre-service : vous devez les demander à votre pharmacien. Par exemple : les comprimés de paracétamol.
Dans tous les cas, un conseil avisé du médecin ou du pharmacien est nécessaire en cas de doute sur les conséquences de l'utilisation d'un médicament. Antécédent, âge, autres traitements en cours : chaque cas est différent.
Le paracétamol est à privilégier contre la douleur et la fièvre, sauf contre-indication liée à vos antécédents. Vous pouvez prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène ou l’aspirine, mais les contre-indications et les effets indésirables sont plus nombreux.
Les solutions nasales décongestionnantes et les antalgiques comme le paracétamol sont indiqués face à un rhume. Des pastilles à sucer pourront calmer vos maux de gorge. Les sirops antitussifs et les fluidifiants bronchiques vous aideront en cas de toux sèche ou de toux grasse.
Vous pouvez vous tourner vers un antispasmodique pour soulager vos douleurs abdominales. Les alginates peuvent limiter le reflux gastro-œsophagien. En cas de diarrhée, vous pouvez prendre un antidiarrhéique comme le lopéramide. La prise de probiotiques en plus des médicaments aide à restaurer votre flore intestinale.
Les antihistaminiques sans ordonnance sont recommandés pour le traitement des symptômes liés aux rhinites allergiques ou à d’autres allergies, comme celle aux acariens ou aux poils de chat.
Il est important de savoir quand renoncer à l’automédication, et quand consulter un médecin devient nécessaire.
Les situations suivantes doivent vous conduire à stopper votre traitement en automédication et à prendre rendez-vous pour une consultation avec votre médecin traitant :
Les symptômes persistent, se modifient ou s’aggravent ;
Vous ressentez un effet indésirable intense ou non précisé dans la notice de votre médicament.
Si vous ne pouvez obtenir rapidement une consultation avec votre médecin, renseignez-vous sur la possibilité d’avoir accès à de la téléconsultation. Votre mutuelle santé vous offre peut-être cette possibilité sans frais supplémentaires : renseignez-vous auprès de votre assureur.
Ne donnez pas de médicament en automédication à un enfant sans avoir pris l’avis de votre médecin ou du pharmacien. Vous devez vous assurer que le dosage du médicament et son format sont adaptés aux jeunes patients.
L’automédication est contre-indiquée pendant la grossesse et l’allaitement en raison des effets indésirables susceptibles de toucher le fœtus et le nourrisson. Consultez votre médecin ou votre sage-femme avant de prendre un traitement.
Évitez l’automédication si vous êtes senior. Demandez systématiquement conseil au médecin ou au pharmacien, y compris en cas de symptômes courants. Les personnes âgées peuvent moins bien tolérer les principes actifs des médicaments et être plus sensibles aux effets secondaires.
Dans le cadre de maladies chroniques, ne réutilisez pas un médicament sur ordonnance qui vous a été prescrit pour une période antérieure, sauf si votre médecin vous a dûment autorisé à le faire. Et vérifiez sa date de validité si cela fait un certain temps qu’il est dans votre pharmacie.
Pour prévenir les erreurs et les conséquences négatives de l’automédication, plusieurs conseils sont à suivre.
Conseil d’expert
Que conseillez-vous à vos clients avant toute prise de médicament sans ordonnance, pour une automédication responsable ?
"Prendre conseil auprès de leur médecin ou de leur pharmacien, pour les médicaments comme pour les compléments alimentaires. Les plantes, comme les médicaments, peuvent avoir des effets indésirables ou causer des interactions médicamenteuses. Il est donc important d’en parler à son pharmacien."
Réponse de Yann Kho, Docteur en pharmacie
Demandez conseil à votre pharmacien si vous n’êtes pas sûr de bien interpréter vos symptômes. Il pourra vous informer sur la sécurité du médicament que vous comptez prendre, sur les interactions possibles avec vos traitements en cours et sur les éventuels effets secondaires.
Lisez attentivement les notices et conservez-les pour pouvoir les consulter à nouveau en cas de besoin. Vérifiez que vous n’êtes allergique à aucun des ingrédients et qu’aucune contre-indication ne vous concerne.
Respectez toujours la posologie. Limitez la prise de médicaments sans ordonnance à deux ou trois jours (ou à la durée précisée dans la notice si elle est inférieure). Un traitement en automédication doit rester de courte durée.
Pensez à noter les remèdes pris en automédication dans votre carnet de santé. Ces informations pourront être utiles à votre médecin si vous veniez à le consulter.
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Vous avez un doute sur un médicament ? Vous avez besoin d’un avis sur le traitement d’un symptôme bénin ou d’une allergie bénigne ? Avec la mutuelle santé Groupama, en cas d’absence de votre médecin traitant ou pour obtenir une réponse rapide, vous pouvez accéder à des téléconsultations pour chaque bénéficiaire de la famille assurée sans rien débourser.
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Cet article a été mis à jour par l'équipe de rédaction et vérifié par nos experts mutuelle santé.
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