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Selon l’Unicef, qui a mené, en 2019, une enquête internationale sur le harcèlement scolaire, plus de 30 % des garçons et un peu plus de 28 % des élèves européens ont été victimes de violences à l’école. Les violences physiques et verbales concernent plus souvent les garçons, alors que le cyberharcèlement, que ce soit par image ou par message, touche plutôt les filles.
Des chiffres d’autant plus inquiétants que harcèlement peut mettre en jeu l’avenir des élèves. Un élève fréquemment harcelé aura ainsi 44,5 % de chances de quitter l’école dès la fin du secondaire, contre 34,8 % des autres élèves.
Enfin, et toujours selon l’enquête menée par l’Unicef, les élèves victimes de harcèlement scolaire présentent un état de santé mentale dégrader et ont plus de chance de développer des comportements à risque.
La définition du harcèlement scolaire repose sur trois caractéristiques :
Des propos ou des comportements agressifs d’un élève envers un autre avec une intention de nuire ;
La répétition des faits dans la durée ;
Le déséquilibre des forces en pouvoir (relation dominant/dominé).
Moqueries, brimades, humiliations, insultes, intimidation ou encore racket sont considérés comme des formes de harcèlement scolaire du primaire au lycée. Leur point commun est de dégrader les conditions de vie de la victime harcelée. De même, le harcèlement sexuel et le harcèlement moral peuvent se produire en milieu scolaire.
Dans la vie d’un enfant ou d’un adolescent, les occasions de changer de comportement, au grand désarroi des parents, sont nombreuses. Si une telle attitude n’est pas toujours synonyme de harcèlement moral à l’école, les parents doivent pourtant rester attentifs et ne pas minimiser les faits. Alors, profitez de ces moments pour essayer de parler du mal-être de l’enfant, en l’incitant à se confier.
Un élève chahuté, victime de brimades, de bizutage, d’humiliations, d’insultes ou de coups peut faire un rejet de l’école, lieu de ses agressions. Ces comportements peuvent et doivent amener à réfléchir : difficultés à se lever pour se rendre au collège, peur de prendre le bus seul, envie de rester sous sa couette, enfant qui tombe (trop) souvent, perd régulièrement son matériel, son manteau...
Sans oublier le jeune qui se renferme et présente des troubles du sommeil, maux de ventre, angoisses, nausées, énurésies, mais aussi perte de cheveux ou dérèglements hormonaux. Ne passez pas à côté de la dépression d’un enfant, d’un enfant isolé à l’école, refusant de fêter son anniversaire, du jeune en échec scolaire, incapable de se concentrer et qui sèche les cours sans prévenir.
À savoir
N’oubliez jamais que l’enfant ou l’adolescent a peur, parfois honte, et se sent coupable de ne pas être à la hauteur et de ne pas arriver à faire face à la situation. Il peut être difficile pour un élève victime de harcèlement de briser la loi du silence. Mieux vaut faire preuve d’écoute et de persévérance pour l’aider à se défendre. La prévention du harcèlement scolaire passant aussi par la sensibilisation des enfants, n’hésitez pas à en parler avec eux. Ils sauront ainsi mieux réagir s’ils sont témoins ou victime de harcèlement.
La victime et ses parents disposent de différentes solutions pour agir contre le harcèlement. Vous pouvez vous adresser aux équipes pédagogiques ou aux associations nationales.
Il convient d’abord de contacter la direction de l’établissement pour exposer la situation. Parfois, les parents des victimes évoquent le sujet avec le ou la responsable du temps périscolaire pour avoir un autre regard. Dans tous les cas, si vous signalez cet état de fait à un membre de l’équipe éducative, celui-ci est tenu d’en faire part à sa direction.
L’établissement devra prendre des mesures pour résoudre le problème, notamment dans le cadre du plan de lutte contre les violences scolaires. Une médiation scolaire peut, par exemple, être envisagée.
En présence de harcèlement scolaire sur un enfant, les parents doivent également consulter un médecin. Celui-ci, en rapport avec le médecin scolaire, évaluera de quels soutiens l’élève a besoin, notamment d’une aide médico-scolaire pour lui permettre de ne plus fréquenter l’école.
Sachez que tout enseignant, responsable d’établissement, CPE ou autre personnel éducatif ayant connaissance de faits de harcèlement a l’obligation d’avertir sans délai le procureur de la République.
Le 3020 est le numéro vert « Non au harcèlement ». Gratuit, anonyme et confidentiel, ce service conseille, écoute et oriente les jeunes victimes, les parents et les témoins. Les écoutants peuvent, au besoin, contacter les référents académiques pour activer le suivi et faciliter l’action concrète.
En cas de cyberharcèlement, le numéro dédié est le 3018. Il est possible de joindre ce service par téléphone ou en téléchargeant l’application « 3018 ». En cas de situation de harcèlement avéré, les informations sont transmises à l’un des référents académiques et départementaux « harcèlement ».
À savoir
Découvrez des ressources documentaires et des conseils sur vos démarches sur ce site du ministère de l’Éducation nationale.
Commençons par ce qu’il ne faut pas faire : n’essayez pas de régler tout seul le problème et ne contactez pas l’auteur des faits. Vous pourriez aggraver la situation et les parents du harceleur pourraient porter plainte contre vous.
Tentez plutôt d’obtenir de votre enfant la description la plus précise de ce qu’il subit : quelle est la nature des violences scolaires ? À quels moments, avec qui et dans quelles circonstances cela s’est-il produit ? Y a-t-il des témoins ?
Notez tous ces éléments et regroupez toutes les preuves éventuelles (notamment lors de cyberharcèlement avec captures d’écran, emails, SMS, photos, vidéos…). Ces éléments seront utiles au moment de la discussion avec le ou la responsable de l’établissement et sont indispensables si vous portez plainte contre les agresseurs ou harceleurs.
Vous pouvez demander à changer d’établissement en saisissant la direction académique des services de l’éducation nationale (Dasen).
Si les actions menées par l’établissement suite à votre signalement ne permettent pas de résoudre le problème, vous pouvez porter plainte auprès du commissariat de police ou de la gendarmerie contre l’auteur du harcèlement.
Le 2 mars 2022, le Parlement français a adopté une nouvelle loi qui inscrit le harcèlement scolaire comme un délit spécifique dans le Code pénal (article 222-33-2-3). Le texte prévoit notamment un arsenal répressif sévère afin d’éradiquer ce fléau national. Les affaires de harcèlement à l’école ont donc plus de chances d’être sanctionnées par la justice. Celle-ci pourra punir les mineurs responsables pour mettre fin au harcèlement.
Assuré Groupama
Pour accompagner votre famille au quotidien, Groupama renforce l’assistance scolaire proposée dans l’assurance Garantie des accidents de la vie. Grâce au service d’assistance « harcèlement scolaire », les enfants victimes de harcèlement sont pris en charge : ils ont droit à 3 consultations par an, en face à face, avec un psychologue. Les parents eux peuvent bénéficier d’une aide psychologique par téléphone. Pour en bénéficier, le harcèlement scolaire doit être reconnu par un médecin avec certificat médical pour une absence scolaire de plus de 10 jours.
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Contenu mis à jour le 30/08/2022
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