Étape 1 : acheter de bons antivols

Les malfaiteurs sont bien souvent à la recherche d’un vélo facile à emporter. C’est pourquoi choisir un antivol résistant est un point de départ essentiel pour dissuader les voleurs. L’offre commerciale pour ces accessoires se révèle plutôt vaste. Cinq catégories se distinguent :

• L’antivol en U. Composé d’un tube de métal coudé et d’un bloc serrure, il constitue le système préféré par la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB).

• La chaîne. Souvent gainée pour limiter les frottements, elle peut être longue, un avantage de taille pour relier différentes parties du vélo (cadre, roues avant et arrière) à un point d’ancrage. La FUB la conseille en tant qu’antivol secondaire.

• L’antivol pliant ou articulé. Cette chaîne fermée par une serrure se compose de plusieurs pièces d’acier. Léger et compact, ce dispositif antivol se transporte facilement. Il est recommandé d’examiner avec attention les points d’articulation qui peuvent affaiblir la protection de cet antivol.

• Le câble antivol. Constitué de métal gainé, il est peu résistant et peu efficace contre le vol.

• L’antivol de cadre. En forme de fer à cheval, il se fixe sur le cadre et emprisonne la roue arrière. Il peut dissuader les voleurs si vous vous arrêtez quelques minutes et que le vélo reste dans votre champ de vision. Il répondra à vos attentes si vous souhaitez savoir comment attacher un vélo sans antivol en U ou sans chaîne, mais seul, il ne fournit pas une protection assez fiable comparé aux autres dispositifs.

N’hésitez pas à combiner plusieurs antivols. Les voleurs sont souvent opportunistes. Ils ciblent tout d’abord les cycles non attachés ou s’attaquent à un système d’accrochage faible en cisaillant un câble avec une pince coupante. Face à plusieurs cadenas et systèmes antivol, les malfaiteurs peuvent décider d’abandonner.

Étape 2 : bien choisir l’endroit où attacher son vélo

Une fois le système d’antivol sélectionné, vous allez pouvoir accrocher votre monture. Pour cela, vous devez opter pour un lieu adéquat où attacher votre vélo.

Si vous êtes dans la rue, privilégiez :

• Une voie passante. Le voleur potentiel peut plus difficilement agir au milieu de la foule ;

• Un lieu bien éclairé la nuit, sous un lampadaire par exemple, mais aussi dans la journée ;

• Un parking équipé d’un point d’ancrage pour vélos ;

• Un box à vélos, avec ou sans abonnement ;

• La proximité de caméras de surveillance visibles.

Lorsque vous garez votre bicyclette à l’intérieur, tournez-vous vers :

• Un local à vélos dédié fermé à clef dans votre immeuble ou sur votre lieu de travail ;

• Une cave munie d’un point fixe pour les deux-roues ;

• La cour d’un immeuble ;

• Votre garage.

Évitez autant que possible de laisser votre vélo dans une ruelle, une impasse sombre ou un lieu peu fréquenté.

Étape 3 : sélectionner l’objet auquel attacher son vélo

La meilleure manière d’attacher son vélo est de trouver un bon point fixe. Dans la rue, vous pouvez sélectionner :

• Un arceau dédié aux vélos. Il s’agit de la meilleure solution ;

• Un poteau haut ;

• Un réverbère ;

• Une barrière ;

• Une grille solide.

Certains mobiliers urbains et autres structures ne sont pas adaptés aux bicyclettes. Essayez de ne pas attacher votre VTT préféré à :

• Un poteau amovible ;

• Un poteau bas. Un voleur pourrait soulever le vélo ;

• Un grillage léger, susceptible d’être coupé facilement à l’aide d’une tenaille.

Gardez à l’esprit quand vous garez un deux-roues sur la voie publique que la règlementation préconise d’utiliser les emplacements aménagés pour les vélos. Si cela n’est pas possible, l’occupation d’un trottoir est tolérée lorsque le stationnement ne représente aucun danger et ne gêne ni les autres usagers ni la circulation.

Étape 4 : fixer correctement son vélo

Plusieurs précautions pour accrocher son antivol peuvent éviter le vol de son vélo :

• Attacher le cadre du vélo au point de stationnement fixe.

• Relier le cadre du vélo, la roue avant et l’arceau de stationnement pour augmenter le niveau de sécurité. L’opération n’est pas réalisable avec un seul antivol ? Fixez alors le cadre à l’arceau, puis utilisez un second système de fixation pour relier entre elles les parties du vélo.

• Ne pas laisser l’antivol reposer sur le sol. Un voleur muni d’une masse ou de pinces peut crocheter le système de fermeture.

• Éviter d’attacher uniquement une roue au point de stationnement. Vous risqueriez de perdre le reste du vélo.

• Positionner la serrure vers le bas. Cette opération tend à la protéger de la pluie et du risque de rouille. La corrosion fragilise le système de verrouillage.

• Sécuriser la selle, surtout si elle a de la valeur.

• Ajouter un second antivol ancré sur des portions différentes du vélo pour une sécurité renforcée.

Pour rappel, même si vous ne vous arrêtez que pour quelques minutes, le temps d’aller à la boulangerie par exemple, verrouillez votre ou vos antivol(s). Certains voleurs agissent rapidement.

Étape 5 : n’oubliez pas de protéger les accessoires de votre vélo

Si vous devez laisser votre vélo dans la rue pour une longue période, emportez avec vous les éléments amovibles et les objets de valeur :

• La selle si elle est munie d’attaches rapides ;

• Les éclairages ;

• Le GPS ;

• Les sacoches ou les paniers ;

• Le siège pour enfant.
  

Comment attacher son vélo électrique ?

Les vélos électriques qui séduisent de plus en plus les utilisateurs sont eux aussi devenus la cible des cambrioleurs. Mais comment bien attacher son vélo à assistance électrique et le protéger du vol ? Les règles qui s’appliquent à une bicyclette classique s’appliquent aussi à un VAE. Il est recommandé :

• D’accrocher la monture à un point fixe ;

• D’utiliser un ou plusieurs antivols de qualité ;

• De retirer la batterie en se garant, et l’écran de contrôle ou la console si cela est possible.

Dans tous les cas, n’oubliez pas de souscrire une assurance spécifique pour votre vélo électrique.

Nos autres conseils pour sécuriser son vélo

Il existe d’autres astuces qui permettent de dissuader les malfaiteurs potentiels et vous permettent de retrouver votre deux-roues en toute sécurité après une course, une séance de cinéma ou une journée de travail. Des accessoires supplémentaires renforcent aussi la protection de votre vélo contre le vol :

• Installer une alarme associée à l’antivol. Lorsqu’un voleur tente de subtiliser le deux-roues, cet équipement dissuasif s’enclenche ;

• Remplacer les attaches rapides des roues et de la selle par une longue vis avec écrou qui demande plus de temps pour être démontée ;

• Personnaliser votre monture à l’aide de stickers, de couleurs et autres. L’objectif est de pouvoir reconnaître votre VTT ou votre vélo de ville de loin, et de dérouter le voleur qui peut le trouver trop tape-à-l’œil ;

• Placer un tracker sur le vélo. En cas de vol, vous pouvez suivre ses mouvements par le biais d’un GPS ;

• Faire marquer votre vélo. Cette pratique est d’ailleurs obligatoire aujourd’hui pour l’achat d’un vélo classique ou un VAE d’une puissance maximale de 250 watts et d’une vitesse de 25 km/h. Le marquage des vélos d’occasion est également possible si vous le souhaitez. Il donne plus de chance aux forces de l’ordre de vous identifier et de vous restituer votre bicyclette si elle est retrouvée.

• Procéder à l’immatriculation obligatoire d’un speed bike, plus puissant qu’un VAE.