Le besoin d’électricité
L’impact environnemental dépend de la façon dont l’électricité qui alimente les véhicules est produite. Si elle est décarbonée, c’est-à-dire qu’elle provient de sources d’énergie renouvelable telle que l’énergie éolienne, solaire ou hydraulique, alors l’impact environnemental en sera considérablement réduit.
Les émissions de particules hors échappement
On connait bien les émissions de particules à l’échappement, mais moins celle hors échappement, qui proviennent de l’abrasion des freins, des pneus et de la chaussé. Or, les véhicules électriques étant pour le moment généralement plus lourds que les véhicules thermiques, leurs pneus sont plus grands : ils émettent donc plus de particules provenant du contact pneu-chaussé que les véhicules thermiques.
Comparaison de la pollution entre voiture électrique, diesel et essence
Si on veut comparer le niveau de pollution entre une voiture électrique et une voiture essence ou diesel, il faut prendre en compte l’ensemble du cycle de vie de ces véhicules. Bien que les voitures électriques émettent peu, voire pas de gaz polluants en déplacement, leur production peut avoir des impacts environnementaux indirects importants.
Toutefois, selon une étude menée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), les voitures électriques ont une empreinte carbone plus faible que les voitures utilisant des carburants classiques, essence ou diesel, sur l’ensemble de leur durée de vie. Leur « dette carbone » serait en effet remboursée avant 20 000 km pour une citadine et dès 70 000 km pour une compacte, car à l’usage, une voiture électrique pollue moins qu’un véhicule thermique.
Cela dépend aussi de la source d’énergie utilisée pour alimenter sa voiture en électricité. Si cette dernière est produite à partir de combustibles fossiles (comme dans les centrales à charbon), la production d’électricité peut être plus polluante que l’utilisation de voitures thermiques.