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Près de deux tiers des Français se déclarent dépendants de leur téléphone portable(1). Parmi les personnes possédant un smartphone, 87% l’utilisent dès le réveil, 81% le soir avant de s’endormir et 66% pendant les repas(1). Cette addiction au smartphone porte un nom : la nomophobie. Découvrez les symptômes et les conséquences de ce trouble de la santé mentale, apprenez à le reconnaître et informez-vous sur les solutions et les traitements.
Le terme nomophobie est apparu en 2008 au Royaume-Uni. Contraction de "no mobile phone phobia". Il désigne la peur irrationnelle de se retrouver sans son téléphone portable. La personne nomophobe ne peut se passer de son smartphone. Elle ressent une angoisse excessive à l’idée d’être séparée de son appareil ou de ne pas pouvoir l’utiliser. On parle également de "mobidépendance".
À savoir
Le traitement des addictions et des angoisses profondes nécessite souvent une prise en charge psychologique. Les consultations avec un psychologue peuvent être remboursées par l’Assurance maladie obligatoire (Sécurité sociale, MSA) et la mutuelle d’assurance santé (ou complémentaire santé).
Vous pensez être addict au téléphone portable ? Ou vous vous demandez si vous pouvez être considéré comme tel ? Il existe des tests de nomophobie. Certains sont disponibles sur internet. Ces tests peuvent vous apporter une première réponse, pour savoir si vous êtes concerné par une addiction au téléphone portable.
Les tests se composent généralement d’affirmations sur votre lien avec votre smartphone, avec lesquelles vous devez vous prononcer d’accord ou non. Par exemple : "L’idée de ne plus avoir de batterie me rend anxieux" ou encore : "Sans mon téléphone, j’ai peur de ne pas pouvoir vérifier mes notifications".
L’addiction au téléphone entraîne des symptômes d’ordre psychologique et physique. Le nomophobe est incapable de se détacher de son téléphone malgré les conséquences négatives.
Les symptômes mentaux et psychiques de la nomophobie sont :
stress, irritabilité, anxiété généralisée voire attaque de panique quand le téléphone est inaccessible, n’a plus de batterie ou ne capte aucun réseau ;
difficultés de concentration sur d’autres activités lorsque le téléphone n’est pas à proximité ;
troubles obsessionnels compulsifs (vérification constante des notifications, des messages, des emails et des pages de réseaux sociaux, etc.).
Les troubles anxieux en cas d’absence du smartphone ou d’impossibilité de l’utiliser sont liés à la crainte de ne pas être joignable, mais aussi à la peur intense de manquer une information, une notification ou une réaction à un post. Ce phénomène a été baptisé "FOMO", pour "Fear Of Missing Out", ou "peur de rater quelque chose" en français.
Lorsque la personne accro au téléphone est dans l’impossibilité d’utiliser son appareil, des signes relevant du manque et de la crise de panique peuvent apparaître :
palpitations cardiaques,
transpiration anormale,
tremblements,
difficultés respiratoires ou sensation d’étouffement,
nausées, migraines ou maux de ventre, etc.
L’addiction au téléphone peut avoir diverses conséquences sur la vie quotidienne : troubles du sommeil, isolement familial et social, productivité en baisse, risque d’accident lorsque l’attention est tournée sur le téléphone au volant, etc.
Le nomophobe vit dans l’angoisse permanente. Des effets négatifs se font ressentir sur sa santé : fatigue visuelle, douleurs musculaires, douleurs cervicales et dorsales, augmentation de la sédentarité et du risque cardiovasculaire, risque de dépression, etc. En outre, la présence excessive sur les réseaux sociaux expose au risque de cyberharcèlement.
La dépendance à la technologie et aux services numériques (tout passe aujourd’hui par Internet) et le besoin constant de validation sociale via les réseaux sociaux sont parmi les causes de l’addiction au téléphone.
Les personnes souffrant d’un trouble social (angoisse sociale ou anxiété sociale), d’une peur du rejet ou d’une faible estime d’elles-mêmes peuvent être prédisposées à la nomophobie.
À savoir
Cette maladie liée au téléphone portable n’est pas reconnue parmi les addictions "officielles" (comme les addictions à la drogue et aux jeux d’argent). De nombreux experts en pointent toutefois les manifestations addictives et les conséquences négatives sur le quotidien et la santé, la plaçant au même niveau que l’addiction aux jeux vidéo.
Il existe des solutions à la nomophobie, permettant de réduire la dépendance, de calmer les angoisses et les crises de panique, et d’améliorer le bien-être psychologique :
mise en œuvre de techniques de relaxation pour gérer le stress et l’anxiété ;
contrôle du temps d’écran via une application ;
mise en place d’horaires sans téléphone ;
création de zones sans téléphone dans l’habitation, etc.
Quand l’addiction au smartphone devient impossible à gérer, la consultation d’un professionnel de santé s’avère nécessaire. Votre médecin traitant pourra vous orienter. Les psychothérapies de type thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et thérapie d’intégration du processus (TIP) sont souvent indiquées. Des médicaments anxiolytiques ou antidépresseurs peuvent être prescrits lorsqu’un psychiatre est consulté.
Quelle astuce pour se décrocher un peu de son téléphone ?
“J’ai mis mon écran en noir et blanc. Résultat : les notifications, d’habitude rouges et voyantes, sont maintenant dans une nuance de gris, elles se fondent dans le reste de l’écran. Ainsi, mon attention est moins sollicitée. Je consulte moins souvent mon téléphone. Cette astuce simple m’a permis de reprendre un peu le contrôle.”
Léa, jeune active, en quête de calme digital
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Votre mutuelle d’assurance santé Groupama intervient si vous consultez un psychologue couvert par l'Assurance maladie obligatoire dans le cadre du dispositif "Mon soutien psy".. Vous êtes alors remboursé des sommes qui restent à votre charge, selon les conditions spécifiées dans votre contrat.
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Cet article a été mis à jour par l'équipe de rédaction et vérifié par nos experts mutuelle santé.
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