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Si un ou plusieurs animaux du cheptel a suivi un traitement antibiotique, son lait doit être écarté de la collecte au moment de la traite, car impropre à la consommation du fait de la présence d'inhibiteurs. Si par accident, il se retrouve dans le tank à lait puis est collecté, c’est le contenu entier de la citerne qu’il faudra détruire par précaution sanitaire.
Pour combler l’absence de dispositif au sein de la profession, des garanties spécifiques sont proposées aux éleveurs caprins.
Pour les producteurs de lait de chèvre, la présence de résidus d’antibiotiques est un risque majeur car ils rendent le lait impropre à la consommation. En effet, afin de répondre aux plus hautes exigences de qualité et lutter contre l’antibiorésistance, le lait doit être exempt de toute substance susceptible d’empêcher le développement des bactéries lactiques. En cas de présence de résidus d’antibiotiques dans une collecte, c’est tout le contenu de la citerne qui doit être détruit.
Si le lait est accidentellement contaminé, il ne peut alors pas être transformé à la ferme, en vue de la fabrication de fromages et yaourts, par exemple et, s’il est collecté en vue d’être acheminé dans une laiterie qui centralise la production, c’est le contenu de toute la citerne qui doit être détruit.
Si cela n’arrive qu’une dizaine de fois par an dans la filière caprine, l’addition peut atteindre jusqu’à 20 000 € pour l’éleveur !
Pour limiter les risques d’une contamination par la première source d’inhibiteurs que restent les antibiotiques, des précautions s’imposent à deux moments clés : la traite et le tarissement.
Lorsqu’une chèvre a reçu un traitement antibiotique, intra-mammaire ou autre, elle doit être clairement identifiée (bracelet, marque de couleur…). Cette information doit être accessible à tous les trayeurs, pour être sûr que son lait soit écarté pendant la totalité du délai d’attente.
Au tarissement, rester vigilant pour identifier et changer de lots les chèvres traitées. Il faudra s’assurer du délai d’attente si le vêlage arrive avant terme. Enfin, le lait devra être écarté pendant la période colostrale.
Et si, malgré ces bonnes pratiques, un incident survient, que du lait issu d’une chèvre traitée aux antibiotiques se retrouve dans le tank et aussi dans la citerne, comment le coût de la destruction de ce lait impropre à la consommation sera-t-il pris en charge ?
Pour combler l’absence de dispositif interprofessionnel, comme dans le secteur bovin, Groupama et la Fédération Nationale des Éleveurs de Chèvres ont réfléchi à la prise en charge de ce risque par la voie assurantielle.
Il est désormais possible de souscrire une garantie spécifique, dans le cadre du contrat « responsabilité civile professionnelle des exploitants agricoles ».
En tant qu’éleveur caprin, dans le cadre de votre contrat d’assurance multirisque agricole, vous avez peut-être déjà souscrit la garantie « perte du contenu en tank à lait ». Cette garantie vous protège en cas de perte du lait rendu impropre à la consommation, suite à une variation accidentelle de température ou d’un contact avec un fluide frigorigène.
Afin de lutter contre les risques sanitaires, ce dispositif assurantiel vient d’être élargi. Désormais, vous êtes également protégé en cas de perte de lait suite à l’introduction accidentelle de substances inhibitrices.
Par ailleurs, en cas de livraison de lait contaminé ou de collecte en citerne, vous êtes couvert au titre de votre responsabilité civile produits livrés.
En cas de sinistre, Groupama prend également en charge les frais de collecte et de réacheminement du lait contaminé vers un site de destruction et d’une indemnisation pour l’immobilisation de la citerne.

Exploitants agricoles
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