Une dirigeante d'entreprise dans son bureau

Préparer sa retraite lorsqu’on est chef d’entreprise : un enjeu stratégique majeur

Contenu publié le 17/11/2025 - Partager l'article
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Complexité des régimes, réformes successives, recul de l’âge de départ… Face à un système de retraite fragilisé par les déséquilibres démographiques et un avenir économique incertain, jamais la préparation à la retraite n’a été autant stratégique pour les dirigeants de TPE/PME. Que vous ayez le statut de dirigeant assimilé salarié (président d’une SAS ou SASU, directeur général d’une SA…) ou de travailleur non salarié (gérant majoritaire ou égalitaire d’une SARL, entrepreneur individuel, associé gérant d’une SNC…), chacun est concerné par le risque d’une diminution sensible de ses revenus au moment du départ à la retraite. Alors que le système par répartition semble atteindre ses limites, la capitalisation – à travers des plans d’épargne comme le PER Collectif (PERCOL)(1) – s’impose de plus en plus comme une solution incontournable pour anticiper, optimiser et préparer sereinement votre retraite, et ainsi sécuriser votre avenir financier.

Retraite : un système sous tension


Le système français de retraite par répartition repose sur un principe de solidarité intergénérationnelle : les cotisations des actifs servent à financer les pensions des retraités. Or, ce modèle solidaire se heurte aujourd’hui à des limites structurelles majeures. Déjà fragile, cet équilibre se dégrade sous l’effet de profondes mutations démographiques et économiques. Le vieillissement de la population et la baisse de la natalité déséquilibrent le rapport entre cotisants et retraités, creusant encore davantage le déficit chronique de nos finances publiques.


Selon la Cour des comptes, le régime général de la Sécurité sociale pourrait devenir « hors de contrôle » d’ici 2028(2), avec un déficit global estimé à 23 milliards d’euros pour l’année 2025(3), dont 6,6 milliards attribués uniquement au régime de base des retraites(4). Cette dégradation continue des finances publiques semble condamner à moyen terme l’équilibre de notre système par répartition.


Malgré ce constat, alors que nombre de pays ont depuis longtemps choisi de diversifier leur modèle, la part des retraites par capitalisation reste encore marginale en France (à peine 3% des pensions)(5). Cette dépendance quasi exclusive à la répartition accroît l’incertitude quant au niveau futur des pensions de retraite, en particulier pour les chefs d’entreprise.


Dès lors, en tant que dirigeant, la préservation de votre niveau de vie à la retraite repose en grande partie sur la mise en œuvre d’une stratégie d’épargne sur le long terme.

Quels droits à la retraite pour le chef d’entreprise ?


Dirigeant de TPE/PME, avant toute démarche, il est essentiel de faire le point sur votre future pension de retraite en évaluant avec précision le montant auquel vous pourrez prétendre le moment venu : vos droits déjà validés et ceux qu’il vous reste à acquérir. Souvent sous-estimée, cette analyse est déterminante : elle vous permet d’orienter l’ensemble de vos décisions futures et de planifier efficacement vos choix à long terme.


Des régimes qui diffèrent en fonction de votre statut de dirigeant


En tant que chef d’entreprise, vous êtes soumis à des régimes de retraite différents selon votre statut juridique, et les conséquences sur le montant de votre pension peuvent être importantes :

  • Président de SAS ou SASU, directeur général ou président de SA, gérant minoritaire ou égalitaire de SARL : en tant que dirigeant assimilé salarié, vous êtes, comme un cadre, affilié au régime général de la Sécurité sociale (sans bénéficier de l’assurance chômage). Vos droits sont donc calculés selon les barèmes de ce régime.

  • Gérant majoritaire de SARL, entrepreneur individuel (EI, EIRL), associé gérant de SNC, gérant associé unique d’EURL : agissant en votre nom ou comme gérant majoritaire, vous n’êtes pas salarié et relevez de la Sécurité sociale des indépendants (SSI). Vos cotisations sont généralement moins élevées que dans le régime général, ce qui se traduit souvent par une pension plus faible.

  • Dirigeant de SA ou SAS exerçant aussi un emploi salarié technique (si par exemple vous êtes à la fois directeur commercial salarié et président de SAS) : vous cumulez un mandat social et un contrat de travail (conditionné à l’existence d’un lien de subordination effectif). Ce double statut vous permet de bénéficier du régime général.

Votre statut juridique détermine le régime auquel vous cotisez, les modalités de calcul de vos droits à la retraite, le nombre de trimestres validés, ainsi que l’âge et les conditions nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein.

À savoir

Chef d’entreprise, afin d’estimer précisément le montant de votre future pension, vous pouvez réaliser une simulation de vos droits sur le portail info-retraite.fr. Votre relevé de carrière permet ensuite de vérifier l’exhaustivité des trimestres et revenus cotisés. En cas d’erreur (trimestre manquant, période non comptabilisée, incohérence de rémunération…), rectifiez-les dès que possible, car certaines régularisations deviennent impossibles passé un certain délai.

Une retraite de base souvent faible pour les chefs d’entreprise


Quel que soit votre statut, les régimes de retraite obligatoires ne permettent généralement pas de compenser la baisse de revenus liée à l’arrêt de votre activité. Le montant de votre pension de base reste généralement insuffisant pour maintenir votre niveau de vie à la retraite, en particulier si vous bénéficiez actuellement d’une rémunération élevée et que vous êtes gérant majoritaire. À revenus équivalents, un chef d’entreprise TNS perçoit généralement une pension bien inférieure à celle d’un cadre salarié.


De nombreuses raisons expliquent cet écart :

  • Le plafonnement plus faible des cotisations applicables aux travailleurs non-salariés par rapport aux salariés ;

  • Une stratégie d’optimisation des revenus privilégiant la distribution de dividendes, qui ne génèrent pas de droits à la retraite (excepté pour les gérants TNS dont les dividendes sont supérieurs à 10 % du capital social) (6) ;

  • L’allongement de la durée de cotisation à 43 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein, instauré par la réforme de 2023 (7).

Par conséquent, en tant que dirigeant, il apparaît indispensable de ne pas se contenter de la pension de retraite de base qui vous sera versée par votre régime obligatoire. Pour préserver votre niveau de vie et sécuriser votre retraite, mieux vaut combler cet écart au plus tôt !

Anticiper votre retraite, une priorité


Nombre d’entre vous attendent la fin de leur carrière pour se préoccuper de leur retraite. Pourtant, une préparation anticipée offre davantage de leviers d’action pour :

  • Modifier votre statut ou revoir votre mode de rémunération pour optimiser vos droits ;

  • Combler des périodes incomplètes grâce à des cotisations volontaires ;

  • Construire une stratégie d’épargne-retraite adaptée à votre situation et à vos objectifs.

Opter pour une retraite complémentaire ou un dispositif d’épargne par capitalisation apparaît notamment être une solution particulièrement intéressante pour anticiper et compenser la baisse de vos revenus à la retraite.

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Accédez en toute autonomie depuis votre espace client Groupama Épargne Salariale au service de simulateurs en ligne gratuits de Sapiendo, cabinet expert en retraite, pour : calculer rapidement votre retraite, estimer votre économie d’impôt, évaluer et optimiser votre retraite selon les recommandations proposées à partir du diagnostic de votre RIS (relevé individuel de situation). Si vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour optimiser votre pension, il est également possible de prendre rendez-vous directement en ligne avec un expert retraite Sapiendo. Ce dernier vous accompagnera dans la finalisation de votre bilan retraite et répondra à toutes vos questions, au regard de la complexité de votre carrière et des scénarios de départ que vous souhaitez étudier.

L’épargne-retraite : un levier de capitalisation indispensable pour sécuriser votre avenir


Face aux limites du système par répartition, la retraite par capitalisation s’impose comme une solution incontournable pour les dirigeants de TPE/ PME. Elle vous permet, tout au long de votre carrière, de bâtir votre propre épargne – sous forme de capital ou de rente complémentaire – pour vous garantir un revenu confortable lorsque vous quitter la vie active, et ainsi préserver votre niveau de vie à la retraite.


Contrairement à la pension de retraite versée par le régime obligatoire dont vous dépendez, l’épargne-retraite repose sur une liberté de gestion individuelle sur le long terme, que vous pilotez : vous décidez du montant de vos versements, et gardez la maîtrise sur vos supports d’investissement et vos modalités de sortie.


Autre atout : votre retraite complémentaire peut être en partie financée via votre société et vous faire bénéficier de conditions fiscales et sociales particulièrement avantageuses.

Le PERCOL, une solution d’épargne salariale pour préparer votre retraite et celle de votre conjoint collaborateur


Parmi les outils de capitalisation à votre disposition en tant que chef d’entreprise employeur, le Plan d’Épargne Retraite Collectif (PERCOL). Institué par la loi Pacte(6), ce dispositif d’épargne salariale constitue, avec le Plan d’Épargne Entreprise (PEE), un levier de capitalisation efficace pour structurer votre stratégie retraite de façon souple et personnalisée sur le long terme.


Outil destiné à accompagner vos salariés dans la préparation de leur future retraite, le PER Collectif est accessible à tous les dirigeants, que vous soyez assimilé salarié ou travailleur non-salarié (TNS). Il vous permet, à titre personnel, d’effectuer des versements volontaires à votre rythme et de capitaliser sur des supports adaptés à votre horizon de départ, tout en bénéficiant d’avantages sociaux et fiscaux intéressants (sous conditions), pour vous comme pour votre entreprise. D’autant que votre conjoint collaborateur peut lui aussi en en profiter, dès lors que ce plan d’épargne salariale est mis en place au bénéfice d’au moins un salarié(7).


Un capital-retraite accessible au dirigeant et à son conjoint collaborateur


Le PERCOL permet à vos salariés de se constituer une épargne-retraite, disponible sous forme de rente ou de capital(8). En tant que dirigeant, vous pouvez vous aussi en profiter, dès (7).


Ce dispositif est également accessible au conjoint collaborateur(9), souvent peu couvert en matière de retraite. Grâce au PERCOL, celui-ci peut bénéficier d’un cadre d’épargne-retraite, avec des droits propres, tout en valorisant son implication dans l’entreprise.


Le PERCOL peut être alimenté notamment par :

  • Vos versements volontaires et sans limites (ponctuels ou programmés), et/ou le transfert des jours de repos non pris ou issus de leur Compte Épargne Temps (CET)(10).

  • Des primes d’intéressement, de participation ou de partage de la valeur si votre entreprise en distribue ;

  • Des versements complémentaires de votre entreprise appelés « abondements »(1), dans la limite de 16 % du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) par bénéficiaire et par an(9).

Combiné à de l’intéressement ou de l’abondement, l’avantage du PERCOL est encore plus évident : c’est un vrai booster pour augmenter l’épargne disponible à la retraite. D’autant que contrairement aux idées reçues, il donne accès à des fonds de placement aussi diversifiés que sur un autre contrat d’épargne : du plus sécuritaire au plus dynamique, plusieurs supports vous permettent de faire fructifier votre épargne !

À savoir

En 2025, vous et votre conjoint collaborateur pouvez, au même titre que vos salariés, bénéficier :

- d’un abondement, sans charges ni impôt, jusqu’à 7 536 €(11) ;

- d’une prime d’intéressement jusqu’à 35 325 € par bénéficiaire ;

- d’une prime de participation jusqu’à 35 325 € par bénéficiaire.

Des supports de placement financier pour dynamiser votre épargne-retraite


À tout moment et gratuitement, il est possible de diversifier votre épargne à travers différents placements financiers et de réaliser des arbitrages pour les adapter à vos besoins et aspirations (sensibilité au risque, recherche de performance, horizon de placement…).


La gestion financière de votre PERCOL peut être placée en gestion pilotée(12) afin de simplifier vos démarches et optimiser vos placements. Par exemple, si vous êtes encore dans la force de l’âge, votre épargne sera dynamisée sur des fonds à dominante « actions », afin de profiter de leur performance : en y laissant fructifier votre épargne à plus long terme, ils seront potentiellement plus rémunérateurs. Si vous êtes proche de la retraite, votre épargne sera à l’inverse investie dans des fonds moins risqués (placements obligataire et monétaires). Bénéficier d’une répartition automatique de votre épargne en fonction de vos années de cotisations vous permet de préparer sereinement votre retraite.


Et si vous souhaitez donner du sens à votre épargne, vous pouvez opter pour des placements financiers responsables vous permettant d’investir sur des fonds labellisés ISR(13) (répondant à des critères ESG(14)).


Les avantages fiscaux et sociaux du PERCOL pour vous et votre entreprise


En plus de constituer un complément de revenus pour votre retraite, celle de votre conjoint collaborateur et de vos salariés, le PERCOL bénéficie d’un régime social et fiscal particulièrement attractif.


Des versements déductibles de votre revenu imposable…


À titre personnel, le PERCOL est un dispositif qui vous permet d’épargner avec un décalage avantageux de la fiscalité : il constitue un moyen immédiat de réduire votre impôt sur le revenu grâce aux versement(s) volontaire(s) déductible(s)(15). Les primes d’intéressement, de participation et les abondements investis dans votre PERCOL sont en effet exonérés d’impôts et de charges sociales (hors CSG/CRDS)(15). Vous, votre conjoint collaborateur et vos salariés pouvez également y réaliser des versements volontaires, qui peuvent aussi être déduits de vos revenus imposables(15). Les sommes versées ne seront fiscalisées qu’à la sortie, au moment du déblocage de votre plan d’épargne retraite.


Autre avantage du PERCOL : les frais de tenue de compte sont entièrement pris en charge par votre entreprise(16). Cette prise en charge renforce l’intérêt du dispositif, car elle vous permet, à vous et vos salariés, de bénéficier d’un produit d’épargne tout en réalisant des économies, tant que vous êtes en activité dans l’entreprise.


Chef d’entreprise, profitez dès à présent du PERCOL pour défiscaliser chaque versement provenant de votre épargne personnelle ou de vos revenus de l’année (15) ! Votre épargne ne sera fiscalisée qu’à la sortie(15), lorsque vous ne serez plus en activité et que votre taux marginal d’imposition sera logiquement au plus bas. La fiscalité applicable à la sortie dépend de la nature de vos versements, du mode de liquidation de votre plan (rente ou capital) et du moment de déblocage(17).

À savoir

Vous n’employez pas encore de salariés ? Le PERIN (Plan d’Épargne Retraite Individuel) est la solution qu’il vous faut ! Que vous soyez entrepreneur individuel ou gérant de société, ce dispositif d’épargne vous permet également de préparer votre retraite tout en bénéficiant d’avantages fiscaux sous forme de déduction d’impôts(15).

… et du bénéfice de votre société


Les versements effectués sur votre PERCOL, celui de votre conjoint collaborateur et de vos salariés permettent également à votre entreprise de réaliser des économies non négligeables.


Dans le cadre de la loi Pacte(6), les avantages sociaux et fiscaux du PERCOL pour les entreprises sont en effet multiples.


En tant qu’employeur, les versements effectués par votre société sont exonérés de cotisations sociales dans la limite totale de 16% du PASS et du triple de la contribution du bénéficiaire(18). Ils demeurent toutefois assujettis aux CSG/CRDS.


Autre avantage si votre entreprise compte moins de 50 salariés : le forfait social a été supprimé sur tous les versements (participation, intéressement et abondement)(19). Par exemple, si vous octroyez un abondement, une prime d’intéressement ou de participation de 1 000 € à vos salariés et qu’ils décident de l’affecter sur leur PERCOL, avec la suppression du forfait social, votre entreprise n’aura pas de charges supplémentaires à payer !


Une solution d’autant plus intéressante que les sommes versées au titre de l’épargne salariale, étant déductibles de l’assiette d’imposition de votre société, permettent de réduire la fiscalité de votre entreprise.


Boostez l’attractivité et la compétitivité de votre entreprise grâce au PERCOL


Au-delà, le PERCOL est aujourd’hui un incontournable dans le package de rémunération de vos salariés. Au même titre que la complémentaire santé, la prévoyance, les titres restaurant, les chèques vacances et CESU (chèques emplois service universel), ce dispositif d’épargne fait partie des avantages salariaux que vous pouvez, en tant qu’employeur, leur proposer.


En leur permettant d’envisager l’avenir plus sereinement, l’épargne retraite d’entreprise constitue un outil de management efficace pour motiver, fidéliser et fédérer vos salariés, attirer de nouveaux talents, gagner en productivité, et ainsi renforcer l’attractivité et la compétitivité de votre TPE/PME.


Accompagner vos salariés dans la préparation de leur retraite représente donc un investissement stratégique : face à un système par répartition à bout de souffle, les salariés attendent aujourd’hui davantage que leur employeur les aide à anticiper cette étape cruciale de leur vie. Autrement dit, il est possible grâce au PERCOL de transformer une charge potentielle en investissement socialement utile et fiscalement optimisé, tout en préparant votre propre retraite !

Assuré Groupama Épargne Salariale

Dirigeant d’entreprise, si vous possédez déjà un PER, pensez à effectuer vos versements volontaires déductibles et à les abonder via votre espace client Groupama Épargne Salariale avant la fin de l’année pour réduire votre revenu imposable sur l’année en cours. En juin, vous déclarez vos impôts en indiquant le montant versé dans votre PERCOL, et en juillet, votre revenu imposable et vos impôts baissent (sauf option contraire et sous réserve du traitement fiscal applicable aux versements) ! Vos versements volontaires déduits à l’entrée ne seront fiscalisés qu’à la sortie(17).

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Mentions légales et informatives

Pour les conditions et les limites des garanties mentionnées, se reporter aux contrats d’assurance ou se renseigner auprès de votre conseiller Groupama.

(1) Sous réserve d'avoir employé au moins 1 salarié en moyenne sur l’année civile précédente, et moins de 250 salariés pendant plus de 5 années civiles consécutives, au sens de l’article L 130-1 du Code de la Sécurité sociale.
(2) Source : Cour des comptes – Rapport annuel sur la Sécurité sociale, publié le 27 mai 2024 : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/securite-sociale-2024
(3) Source : Cour des comptes – Note publiée le 3 novembre 2025 : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-situation-financiere-de-la-securite-sociale-0
(4) Source : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2025-02/20250220-Situation-financiere-et-perspectives-du-systeme-de%20retraites_0.pdf
(5) Sources : OCDE, Pensions at a glance, 2023 et Conseil d’orientation des retraites (COR) – « Panorama des systèmes de retraite en France et à l’étranger », 2020 : https://www.cor-retraites.fr/rapports-du-cor/panorama-systemes-retraite-france-a-letranger
(6) Loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises.
(7) Sous réserve d’avoir employé au moins 1 salarié en moyenne sur l’année civile précédente et moins de 250 salariés pendant plus de 5 années consécutives.
(8) Article L224-5 du Code monétaire et financier. Les versements provenant des versements volontaires, des primes de participation, d’intéressement et de partage de la valeur, de l’abondement et de la monétisation des jours de repos non pris sont récupérables, au choix du bénéficiaire, en capital et/ou en rente. Pour le PER obligatoire, les sommes ne peuvent être versées que sous la forme d’une rente viagère, sauf si le montant mensuel de celles-ci n’excède pas 110 €. Dans ce cas, la rente peut être convertie en capital d’un commun accord entre le bénéficiaire du plan et l’assureur gestionnaire.
(9) Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34982
(10) Jusqu’à 10 jours maximum, selon l’accord de votre entreprise.
(11) L’entreprise a la possibilité de prévoir un versement complémentaire dans le PERCOL, appelé « abondement », limité à 16 % du montant annuel du PASS (7 536 € en 2025) et ne pouvant excéder le triple de la contribution de l’épargnant. L’employeur peut verser un abondement unilatéral dans le PER Collectif de chaque épargnant sans versement de leur part plafonné à 2 % du PASS soit 942 € pour 2025. L’abondement unilatéral est compris dans le plafond des 7 536 €. Si vous employez moins de 50 salariés : l’abondement de votre entreprise ne supporte aucune charge sociale. Au-delà de 50 salariés, vos abondements au PERCOL sont soumis au forfait social au taux de 16 %. L’abondement ne peut pas, non plus, dépasser 3 fois le montant des versements volontaires.
(12) À défaut de mention contraire, la gestion des sommes versées se fait suivant le principe de la gestion pilotée.
(13) Label d’État ISR : Investissement Socialement Responsable.
(14) Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance.
(15) Les sommes versées sur un PER peuvent être déduites des revenus imposables dans la limite du plafond mentionné sur votre avis d’imposition : dans la limite de 10 % des revenus professionnels année N-1 plafonnés à 8 PASS N-1, avec un minimum de 10 % du PASS N-1 pour un salarié. Pour les travailleurs non-salariés, la limite globale annuelle de déduction est égale au plus élevé des deux montants suivants : 10 % du bénéfice imposable de l’année en cours dans la limite de 8 fois le PASS de l’année en cours, plus 15 % de la fraction du bénéfice imposable de l’année en cours compris entre 1 fois et 8 fois le PASS de l’année en cours, ou 10 % du PASS de l’année en cours si ce montant est supérieur au précédent. PASS : Plafond annuel de la Sécurité sociale de 43 368 € en 2024 et de 47 100 € en 2025. Les versements volontaires déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu à l’entrée seront fiscalisés à la sortie. Selon les cas, la plus-value sera imposée au barème de l’impôt sur le revenu ou soumise au prélèvement forfaitaire unique.
(16) Accord du 30 mai 2023 relatif à l'amélioration du dispositif d'épargne salariale, Titre 3 Participation, Article 3.7.3
(17) Fiscalité à la sortie en cas de déblocage à l’échéance : - Les sommes issues du compartiment n°1 en capital sont exonérées d’IR si elles n’ont pas fait l’objet d’une déduction à l’entrée. Les sommes sorties en rente sont soumises à l’IR (avec abattement). - Les sommes issues du compartiment n°2 en capital sont exonérées d’IR. Les sommes sorties en rente sont soumises à l’IR (avec abattement). - Les sommes issues du compartiment n°3 en rente sont soumises à l’IR (avec abattement). Fiscalité à la sortie en cas de déblocage anticipé : - Les sommes issues du compartiment n°1 et ayant fait l’objet d’une déduction fiscale à l’entrée sont exonérées d’IR sauf cas de déblocage pour acquisition de la résidence principale. Les sommes issues du compartiment n°1 et n’ayant pas fait l’objet d’une déduction fiscale à l’entrée sont exonérées d’IR pour tous les cas de déblocage anticipé. - Les sommes issues du compartiment n°2 sont exonérées d’IR. - Les sommes issues du compartiment n°3 sont soumises à l’IR (avec abattement).
(18) Sous réserve d'avoir employé au moins 1 salarié en moyenne sur l’année civile précédente, et moins de 250 salariés pendant plus de 5 années civiles consécutives, au sens de l’article L 130-1 du Code de la Sécurité sociale. Pour la prime de partage de la valeur : si vous êtes chef d’entreprise (mandataire social) et ne bénéficiez pas d’un contrat de travail, vous pourrez percevoir la prime de partage de la valeur mais celle-ci sera imposable.
(19) Le forfait social a été supprimé sur tous les versements (participation, intéressement et abondement) pour les entreprises de moins de 50 salariés, et sur l’intéressement uniquement pour les entreprises de 50 à moins de 250 salariés.